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VOUS N’ÊTES PAS SEUL(E)

Le présent guide à l’intention des patients a été conçu par des personnes comme vous – des patients atteints d’un cancer de la vessie et leurs aidants. Il vise à vous offrir du soutien, des encouragements et des conseils sur la manière de faire face aux interventions et aux traitements que requiert le cancer de la vessie. Ce guide peut vous aider à comprendre votre maladie et ce à quoi vous attendre, les traitements susceptibles de vous être proposés et la manière de prendre en charge le cancer et ses effets secondaires.

Nous ne sommes pas des professionnels médicaux; vous devez toujours vous adresser en premier lieu à votre équipe médicale pour obtenir des conseils. Néanmoins, nous sommes passés par ce que vous vivez en ce moment et savons ce que vous ressentez. Par souci d’exactitude, ce guide a été revu par une équipe de professionnels médicaux.

Nous abordons dans le guide les méthodes courantes de traitement du cancer de la vessie métastatique. Gardez à l’esprit qu’il peut y avoir des différences selon les pratiques de votre équipe médicale et votre situation particulière. Nous n’utilisons pas beaucoup de jargon médical, sauf si cela peut vous aider à mieux communiquer avec votre équipe médicale et à avoir une meilleure compréhension de votre maladie. Vous trouverez un glossaire pratique sur le site Web de Cancer de la vessie Canada au https://cancerdelavessiecanada.org.

N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul(e). Tous les membres de l’équipe de Cancer de la vessie Canada ont à cœur de vous aider à vivre une vie pleine et satisfaisante – même après un diagnostic de cancer de la vessie. Nous l’avons fait, et vous pouvez le faire aussi.

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Cancer de la vessie métastatique - guide pour les patients

QUELLES SONT LES CAUSES DU CANCER DE LA VESSIE?

Comme c’est le cas de nombreux cancers, le tabagisme est l’un des principaux facteurs de risque. Les fumeurs pourraient s’exposer à un risque quatre fois plus élevé de cancer de la vessie. Les personnes travaillant avec certains produits chimiques peuvent également être à risque, entre autres, travailleurs du cuir, coiffeurs, mécaniciens et peintres. Un lien a également été établi entre l’exposition au rayonnement et à certains agents chimiothérapeutiques (comme le cyclophosphamide) et le cancer de la vessie. De plus, les hommes de race blanche pourraient être exposés à un risque plus élevé.

Toutefois, nombreux sont ceux qui présenteront un cancer de la vessie sans cause apparente. Il est possible que ce soit votre cas. À ce stade, il n’est plus très utile de se demander « pourquoi moi? »; la question à poser est « qu’est-ce qu’on fait maintenant? ». Avant de recevoir ce diagnostic, bon nombre d’entre nous ne savions même pas que le cancer de la vessie existait. Mais il est plus fréquent qu’on le pense, puisqu’il vient au cinquième rang des cancers les plus courants au Canada.

QU’EST-CE QUE LE CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE?

Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s’il s’est propagé de la vessie à d’autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée). Environ 10 à 15 % des patients reçoivent leur diagnostic à ce stade.

Le cancer de la vessie métastatique peut être qualifié de novo, ce qui signifie qu’il était déjà métastatique au moment du diagnostic, l’autre possibilité étant que des métastases se soient formées après l’administration d’un traitement initial ciblant un cancer qui ne s’était pas propagé au-delà de la vessie.

La maladie métastatique est associée à une espérance de vie plus courte que le cancer diagnostiqué à un stade moins avancé. Le traitement a pour objet de prolonger la survie, de rétrécir la tumeur ou d’en ralentir la croissance, de soulager les symptômes et d’améliorer la qualité de vie. Autrement dit, le but est de vous aider à vivre aussi bien et aussi longtemps que possible. Dans de rares cas, le traitement du cancer métastatique de la vessie peut apporter une guérison.

Le présent guide vous aidera à mieux comprendre comment se traite le cancer de la vessie métastatique, quels effets secondaires vous pourriez ressentir et comment votre expérience du cancer peut être prise en charge.

Même si nous n’abordons pas expressément le cancer des voies urinaires supérieures, une grande partie de ce guide peut aussi s’appliquer aux cancers touchant le bassinet du rein (où l’urine est recueillie dans les reins avant de descendre dans les uretères et la vessie), les calices rénaux (cavités profondes dans le rein) et les uretères (conduits musculaires fins qui acheminent l’urine du rein vers la vessie).

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STADIFICATION ET CLASSIFICATION DU CANCER DE LA VESSIE

Les analyses de laboratoire effectuées sur les tissus prélevés par résection transurétrale de tumeur de la vessie (RTUV) permettent de déterminer le type et le stade du cancer. La RTUV est une intervention chirurgicale effectuée par la voie de l’urètre, sous anesthésie générale ou régionale, pour prélever une biopsie de tout tissu anormal observé durant une cystoscopie. La stadification permet de classifier le cancer selon son étendue dans l’organisme.

STADIFICATION

La stadification comprend notamment une catégorie tumorale (T) qui décrit la tumeur elle-même :

T0 – Le cancer ne s’est développé qu’au centre de la vessie. Il ne s’est pas propagé dans les tissus ou les muscles de la paroi vésicale elle-même. Il ne s’est propagé ni dans les ganglions lymphatiques ni dans d’autres organes.

Tis – Carcinome in situ (tumeur plate), parfois appelée Cis.

Ta – Carcinome papillaire non invasif

T1 – La tumeur siège dans la première couche du revêtement de la vessie, mais non dans les muscles environnants.

T2 – La tumeur s’est développée dans le tissu musculaire. Au stade T2a, la tumeur siège dans la moitié interne de la couche musculaire; au stade T2b, elle siège dans la moitié externe.

T3 – La tumeur s’est propagée à la couche adipeuse entourant le muscle de la vessie. Si cette propagation n’est observée que sous microscopie, la tumeur est de stade T3a, mais si elle est visible sur les scintigraphies ou décelée par palpation à l’examen, le cancer est alors de stade T3b.

T4 – La tumeur s’est propagée dans les organes adjacents à l’extérieur de la vessie (T4a), comme les intestins, la prostate et le vagin, ou elle s’est fixée au bassin (T4b).

En plus de la catégorie tumorale, il existe des catégories d’atteinte ganglionnaire (N, de l’anglais « node » qui signifie ganglions) selon que le cancer de la vessie s’est propagé ou non dans les ganglions lymphatiques près de la vessie. Le cas échéant, la catégorie N décrit alors exactement quels ganglions lymphatiques sont touchés. La stadification par atteinte ganglionnaire comprend les catégories suivantes : NX, N0, N1, N2 et N3.

La catégorie des métastases (M) révèle si le cancer s’est propagé à des organes ou à des ganglions lymphatiques dans d’autres parties de l’organisme éloignées de la vessie. La catégorie M1 signifie que le cancer s’est propagé dans des parties éloignées de l’organisme; la catégorie M0 signifie que le cancer ne s’est pas propagé dans des parties éloignées de l’organisme.

Sachez qu’il peut être difficile pour votre équipe médicale de connaître la véritable étendue de votre tumeur sans intervention chirurgicale, car il peut y avoir une différence entre la « stadification clinique » et la « stadification pathologique ».

La RTUV relève de la « stadification clinique », effectuée avant le traitement. La stadification clinique comprend également un examen physique, des examens d’imagerie (comme la tomodensitométrie), des examens de laboratoire (comme des analyses de sang) et des biopsies (comme celles effectuées après la RTUV). La stadification pathologique s’effectue par des analyses de laboratoire après l’ablation chirurgicale de la vessie (cystectomie).

La stadification complète combine les résultats de la stadification clinique et les résultats chirurgicaux.

Il arrive parfois que les tissus d’une autre partie de l’organisme soient prélevés pour réaliser un biopsie et déterminer si une anomalie observée par scintigraphie résulte du cancer de la vessie, d’un autre type de cancer ou d’un problème tout autre.

CLASSIFICATION

En plus de préciser le stade du cancer, le rapport de pathologie obtenu après la RTUV indique aussi généralement si la tumeur est de grade « élevé » ou « faible ».

IMPORTANT

Conservez une copie du rapport de pathologie, qui vous renseignera sur la classification histologique et le stade de la tumeur (sa profondeur dans la vessie), sans toutefois préciser où le cancer s’est ou pourrait s’être propagé.

SIGNES ET SYMPTÔMES DU CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE

De nombreux signes et symptômes du cancer de la vessie métastatique ressemblent à ceux des autres types de cancers de la vessie :

Présence de sang ou de caillots sanguins dans l’urine
Douleur ou sensation de brûlure au moment d’uriner
Besoin d’uriner fréquemment, surtout la nuit
Besoin urgent d’uriner même lorsque la vessie est vide
Douleur lombaire inférieure d’un seul côté

Le cancer métastatique de la vessie peut aussi entraîner les symptômes suivants :

Perte de poids et perte d’appétit
Fatigue, faiblesse et malaise general
Enflure des pieds
Douleur osseuse
Hypertrophie des ganglions lymphatiques
Essoufflements ou toux

Il est important de savoir que vous pourriez ne pas présenter tous ces signes et symptômes. Par ailleurs, certains des symptômes énumérés ci-dessus peuvent signaler d’autres affections. Les symptômes dépendent également de la partie du corps où le cancer s’est propagé. Consultez votre professionnel de la santé si ces symptômes vous inquiètent.

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QUEL EST LE TRAITEMENT DU CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE?

Le cancer urothélial (également appelé cancer de type transitionnel) est le type de cancer de la vessie le plus courant. Le traitement initial standard (ou de première intention) du cancer urothélial métastatique est la chimiothérapie, combinant des médicaments anticancéreux à base de cisplatine, qui est l’agent le plus souvent utilisé dans le traitement du cancer de la vessie métastatique.

Le cisplatine est un médicament à base de sels de platine qui tue les cellules cancéreuses en endommageant leur ADN et en les empêchant de se diviser. Dépendamment de la dose administrée, le cisplatine peut affecter les nerfs, l’oreille interne et les reins.

Vous serez admissible à ce type de chimiothérapie si votre état de santé le permet. Pour le savoir, divers facteurs seront évalués, notamment:
Votre fonction rénale
Votre fonction cardiaque
Votre indice fonctionnel (score qui permet d’estimer votre capacité à effectuer certaines activités quotidiennes sans l’aide d’autres personnes)
Votre fonction auditive
La présence d’une neuropathie périphérique (la neuropathie périphérique désigne un type de lésion nerveuse qui provoque généralement des douleurs, des engourdissements ou des picotements dans les doigts et les orteils, mais qui peut évoluer jusqu’aux membres et affecter les pieds, les jambes, les mains et les bras)
D’autres facteurs jugés importants par votre équipe médicale

Étant donné que la moitié des personnes atteintes d’un cancer urothélial avancé ne sont pas admissibles à la chimiothérapie à base de cisplatine, des options thérapeutiques de rechange sont envisagées.

Il peut s’agir de combinaisons à base de carboplatine ou de médicaments ne contenant pas de sels de platine, comme la gemcitabine, le docétaxel ou le paclitaxel.

L’immunothérapie pourrait être bénéfique chez les patients qui ne peuvent recevoir de cisplatine, mais elle nécessite davantage d’études et n’est pas encore approuvée au Canada dans ce cas.

Voir la section sur l’immunothérapie en page 5 pour en savoir plus.

EFFETS SECONDAIRES DE LA CHIMIOTHÉRAPIE

Les effets secondaires souvent associés à la chimiothérapie comprennent la fatigue; un risque accru d’infections et de saignements; des problèmes auditifs; des changements intestinaux; une détérioration de la fonction rénale; des lésions nerveuses périphériques; des picotements et des engourdissements (neuropathie); une raréfaction ou une chute des cheveux; une éruption cutanée; des changements de poids; l’anémie (faible nombre de globules rouges) et la thrombocytopénie (faible nombre de plaquettes associé à un risque de saignement).

Il existe également un faible risque de formation de caillots dans les vaisseaux sanguins. La chimiothérapie peut provoquer des nausées et des vomissements; cependant, il existe d’excellents médicaments de soutien qui permettent de soulager ces symptômes et de très bien les maîtriser, en général.

Votre équipe médicale examinera avec vous ces effets secondaires avant le début de la chimiothérapie. Vous devriez communiquer avec votre équipe médicale si vous présentez ces effets secondaires. Cependant, vous devez immédiatement demander de l’aide en cas de problèmes urgents, notamment si vous faites de la fièvre (demandez à votre équipe médicale comment elle définit la « fièvre » dans ce contexte) ou si vous présentez des signes et des symptômes de réaction allergique, des nausées, des vomissements et de la diarrhée non résolus, ou le moindre signe de saignement.

LORSQUE LE TRAITEMENT INITIAL NE FONCTIONNE PAS

Même si les traitements initiaux que nous avons décrits fonctionnent pour de nombreux patients, ils ne sont pas efficaces pour tous. Dans certains cas, la maladie peut finir par évoluer après l’administration du traitement initial; un traitement secondaire (« de deuxième intention » ou additionnel) peut alors être proposé.

L’immunothérapie peut vous être proposée à titre de traitement secondaire si la maladie a évolué malgré l’administration d’une chimiothérapie à base de sels de platine (voir la section sur l’immunothérapie pour en savoir plus).

La chimiothérapie secondaire vous sera proposée si vous n’êtes pas candidat à l’immunothérapie ou si votre cancer de la vessie évolue durant ou après l’immunothérapie.

Aucun plan de chimiothérapie de deuxième intention n’est considéré comme un traitement secondaire de référence. Donc, votre oncologue vous parlera des différentes options qui s’offrent à vous.

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IMMUNOTHÉRAPIE POUR LE CANCER DE LA VESSIE

L’immunothérapie stimule les défenses de l’organisme de manière à attaquer et à tuer les cellules cancéreuses. Deux types d’immunothérapie sont utilisés dans le traitement du cancer de la vessie :

Les vaccins anticancéreux – Le vaccin contre le bacille de Calmette-Guérin (BCG) est administré par voie intravésicale (dans la vessie, par l’urètre) pour traiter le cancer de la vessie qui n’envahit pas le muscle (superficiel). Il s’agit d’une bactérie vivante qui attire les cellules immunitaires, lesquelles attaquent ensuite les cellules cancéreuses.
Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire – Ce type d’immunothérapie stimule le système immunitaire, ce qui permet aux cellules immunitaires d’attaquer les cellules cancéreuses. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire désignent une classe de médicaments qui bloquent certaines protéines ancrées à la surface de certains types de cellules immunitaires (comme les lymphocytes T) et de certaines cellules cancéreuses.

Ces protéines contribuent à contrôler les réponses immunitaires et peuvent empêcher les lymphocytes T de détruire les cellules cancéreuses. Lorsque ces protéines sont bloquées, le freinage du système immunitaire est enlevé et les lymphocytes T ont le champ libre pour tuer les cellules cancéreuses.

Ces médicaments sont administrés par voie intraveineuse, habituellement toutes les deux à quatre semaines. Des recherches et des essais cliniques sur l’immunothérapie sont en cours, tout comme les processus réglementaires visant l’approbation des médicaments de cette classe au Canada.

Veuillez discuter avec votre oncologue des médicaments immunothérapeutiques actuellement offerts et de ceux qu’il utilise. Votre équipe de soins tiendra compte de vos besoins personnels dans la planification des médicaments, des doses et des calendriers d’immunothérapie.

Effets secondaires de l’immunothérapie

La fatigue, la perte d’appétit, la réaction allergique, les éruptions cutanées et les démangeaisons cutanées comptent parmi les effets secondaires de ces médicaments. Étant donné leur effet de freinage du système immunitaire, ils peuvent également déclencher une inflammation dans n’importe quel tissu sain de l’organisme. En effet, le système immunitaire peut commencer à s’attaquer à d’autres parties de l’organisme, provoquant parfois des problèmes graves voire mortels dans les poumons, les intestins, le foie, les glandes sécrétant des hormones ou d’autres organes.

Il est très important de signaler rapidement tout nouvel effet secondaire à votre équipe de soins, pendant ou après le traitement par des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire. Si des effets secondaires graves surviennent, il pourrait être nécessaire d’interrompre ou d’arrêter le traitement, et vous pourriez recevoir des doses élevées de corticostéroïdes (médicaments de synthèse très semblables au cortisol, une hormone produite naturellement par les glandes surrénales) pour freiner votre système immunitaire.

La reconnaissance et le traitement rapides de ces effets secondaires peuvent réduire la gravité et la durée globales de ces effets; il est donc important de signaler dès que possible tout effet secondaire nouveau ou inhabituel à votre équipe de soins.

L’immunothérapie pourrait ne pas être recommandée pour tous les patients. Elle peut être utilisée en association avec d’autres traitements, comme la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Cet usage se limite actuellement aux essais cliniques.

RADIOTHÉRAPIE

La radiothérapie peut être proposée pour la prise en charge du cancer de la vessie métastatique, notamment pour soulager la douleur lorsque le cancer s’est propagé aux os (métastases osseuses) et pour atténuer les symptômes urinaires ou les saignements

Traitement des métastases osseuses

Il se peut qu’un traitement par des bisphosphonates vous soit proposé si vous présentez des métastases osseuses. Les bisphosphonates désignent un type (ou une classe) de médicaments qui préviennent la perte de densité osseuse et jouent un rôle important dans la prise en charge des métastases osseuses.

En plus de réduire les manifestations touchant le squelette (comme les fractures et les compressions médullaires), ce traitement est utile pour prendre en charge les taux accrus de calcium dans l’organisme ainsi que la douleur associée aux métastases osseuses.

IMPORTANT

Le diagnostic du cancer de la vessie métastatique peut être une épreuve difficile à surmonter. Il est essentiel que vous demandiez de l’aide et que vous vous efforciez de maintenir un mode de vie sain.

Il est important et recommandé de faire régulièrement de l’activité physique à toutes les étapes de votre cheminement. L’activité physique atténue la fatigue liée au traitement et au cancer et améliore la qualité de vie.

Il est également essentiel d’avoir une bonne alimentation durant votre traitement afin de maîtriser les effets secondaires qui lui sont associés. Essayez de limiter votre consommation de boissons alcoolisées, de viande rouge et d’aliments transformés, et de consommer davantage de fruits, de légumes et de légumineuses.

Si vous éprouvez des effets secondaires liés au traitement, comme un manque d’appétit, une altération du goût, une sécheresse de la bouche ou une difficulté à mâcher ou à avaler, consultez votre professionnel de la santé et une diététiste de votre centre de traitement du cancer pour obtenir des conseils.

Certaines substances contenues dans les aliments et les médicaments peuvent interagir avec la chimiothérapie ou l’immunothérapie. Consultez votre oncologue ou votre pharmacien avant de commencer la chimiothérapie et l’immunothérapie. Ne commencez pas à prendre un nouveau médicament ni un nouveau supplément avant de consulter votre oncologue lorsque vous suivez ces traitements.

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Immunothérapie et essais cliniques

Comme l’usage de l’immunothérapie dans le traitement du cancer de la vessie est relativement nouveau, certains traitements pourraient être approuvés par Santé Canada sans toutefois être remboursés par votre régime d’assurance médicaments provincial public ou privé. D’autres encore pourraient n’être accessibles que dans le cadre d’essais cliniques ou par l’intermédiaire de programmes d’accès offerts aux patients.

Un essai clinique est une étude de recherche ayant comme objectif de déterminer dans quelle mesure une nouvelle modalité médicale est efficace chez les personnes atteintes d’une certaine maladie. Chaque étude vise à répondre à des questions scientifiques et à trouver de meilleurs moyens de prévenir, de dépister, de diagnostiquer ou de traiter une maladie comme le cancer de la vessie.

En participant à un essai clinique, vous aiderez les chercheurs à obtenir des réponses à des questions importantes qui contribueront à la mise au point de nouveaux traitements efficaces. Les essais cliniques peuvent également vous donner une autre option thérapeutique dont vous ne pourriez pas autrement vous prévaloir. La participation aux essais cliniques est volontaire et vous pouvez mettre fin à votre participation en tout temps.

Les sites Web sur les essais cliniques vous aident à repérer les essais cliniques qui se déroulent dans votre région. Voici un site Web que vous pouvez consulter : www.EssaisCanadiensCancer.ca. Ce site présente uniquement les essais canadiens. Vous pouvez affiner votre recherche en sélectionnant le cancer de la vessie sous la rubrique « Choisir un type de cancer ». Vous pourriez devoir cliquer sur « Afcher plus d’info » si le cancer de la vessie n’apparaît pas dans la liste. Vous pouvez effectuer des recherches selon la province, la ville ou le centre d’étude.

Vous pouvez aussi vous rendre sur le site clinicaltrials.gov pour avoir la liste des études en cours en Amérique du Nord.

Il est très important que vous discutiez avec votre équipe médicale pour savoir si un essai clinique vous convient. Consultez votre médecin pour connaître les options et le programme de traitement qui vous conviennent.

SOINS PALLIATIFS

Les soins palliatifs consistent notamment à maîtriser les symptômes et à offrir un soutien psychologique, spirituel et social. Ils sont prodigués par une équipe spécialement formée de médecins, d’infirmières et d’autres professionnels comme des diététistes ou des travailleurs sociaux, qui travaillent ensemble pour vous apporter du soutien. Les soins palliatifs améliorent la qualité de vie et font partie intégrante de la prise en charge du cancer de la vessie métastatique. Vous recevrez des soins palliatifs et du soutien tout au long de votre parcours de traitement du cancer.

Ce type de soins est axé sur le traitement de la douleur, de la dépression, de l’essoufflement, de la fatigue, de la constipation, des nausées, de la perte d’appétit, des troubles du sommeil, de l’anxiété ainsi que de tout autre symptôme difficile à supporter.

Les soins palliatifs peuvent être offerts conjointement à un traitement curatif et peuvent même être instaurés au moment du diagnostic. Ils vous seront prodigués par vos médecins et votre équipe soignante habituels, ou par une équipe dédiée aux soins palliatifs.

L’importance d’être orienté vers une équipe de soins palliatifs

Comme les équipes de soins palliatifs se spécialisent dans la prise en charge de tous les symptômes associés au cancer, elles peuvent faire en sorte que vous ayez la meilleure qualité de vie possible. Elles vous aideront à faire part de vos inquiétudes immédiates, par exemple, en ce qui touche la manière dont la chimiothérapie ou la radiothérapie pourraient vous affecter, les éventuelles répercussions de la chirurgie, la chute des cheveux ou ce qui se passe lorsqu’on met fin au traitement. Les membres de l’équipe de soins palliatifs vous aideront à réfléchir à des questions plus générales, comme de décider ce qui est le plus important pour vous dans la vie ou de soupeser les effets d’un traitement donné par rapport à ceux de la maladie elle-même. Il est important de rappeler que les soins palliatifs ne sont pas synonymes de soins de fin de vie ni nécessairement liés à l’abandon des traitements actifs; ces soins peuvent être prodigués en complément des traitements anticancéreux de manière à faciliter votre expérience.

N’hésitez pas à communiquer avec Cancer de la vessie Canada et à demander à parler à une personne qui a reçu un diagnostic de cancer de la vessie métastatique et un traitement contre ce cancer. Les bénévoles de cet organisme sont habilités à offrir un soutien par les pairs et répondront à vos questions en se basant sur leur propre expérience et les connaissances qu’ils ont acquises. Il est très utile de parler avec quelqu’un qui s’est retrouvé dans la même situation que vous, qui a survécu et se porte bien. Nous le savons. Nous sommes passés par là!

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Où puis-je obtenir d’autres renseignements ?

Le site Internet de Cancer de la vessie Canada (www.cancerdelavessiecanada.org) est une source riche d’informations où vous trouverez notamment des liens menant à d’autres sites Internet fiables.

Internet ofre de nombreuses informations, certaines sont exactes et utiles, mais d’autres, au contraire, ne sont ni l’une ni l’autre. Cependant, bien des centres de cancérologie de réputation mondiale fournissent des informations en ligne qui pourront vous être utiles.

Mais la meilleure source d’information que vous avez pour répondre à des questions relatives à votre cas en particulier est votre équipe médicale.

Si vous n’êtes pas certain des conseils de votre médecin, vous avez le droit à une deuxième opinion. N’hésitez pas à parler à votre médecin de famille ou à Cancer de la vessie Canada pour savoir à qui vous pourriez vous adresser.

COMMENT S’IMPLIQUER ?

Cancer de la vessie Canada est le premier et le seul organisme canadien de défense des droits des dédiés aux questions entourant le cancer de la vessie. Il est fier de fournir aux patients, à leurs soignants et à leurs familles le soutien et les ressources nécessaires à l’échelle nationale pour les aider à s’y retrouver dans un diagnostic de cancer de la vessie. Notre organisme ne reçoit aucun financement du gouvernement et compte sur des dons pour offrir aux patients et à leur famille des programmes et des services, comme ce guide gratuit.

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Les dons individuels sont très appréciés et peuvent être faits en ligne à cancerdelavessiecanada.org ou en composant le 1-866-674-8889. Votre soutien aidera Cancer de la vessie Canada à poursuivre et à élargir ses programmes et services afin d’aider encore plus de patients et de soignants. Merci.

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Au mois de septembre chaque année, Cancer de la vessie Canada organise des marches de sensibilisation dans de nombreuses villes du Canada. Il s’agit de l’une des principales sources de financement pour Cancer de la vessie Canada, qui recueille ainsi près des deux tiers de ses fonds pour toute l’année; ces fonds servent à financer les programmes de soutien, les initiatives de sensibilisation et la recherche sur le cancer de la vessie.

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Parlez à vos amis, à votre famille et aux professionnels de la santé du cancer de la vessie et de l’organisme Cancer de la vessie Canada. Vous pouvez vous entretenir avec des personnes qui vivent la même expérience que vous, les encourager et représenter pour elles une ressource vitale. Pour savoir comment vous pouvez apporter votre aide – ou en obtenir vous-même – consultez le site Web de Cancer de la vessie Canada à l’adresse www.cancerdelavessiecanada.org. Notre site Web comporte un excellent forum de discussion actif et fiable où vous pouvez poser des questions et partager votre histoire. Vous pouvez également trouver de l’information sur le bénévolat ou vous inscrire à notre bulletin électronique pour vous tenir au courant des événements à venir et des nouvelles concernant la recherche.

Contactez-nous dès aujourd’hui – nous sommes là pour vous aider.

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AU SUJET DE CANCER DE LA VESSIE CANADA (CVC)

Nous sommes un organisme à but non lucratif qui œuvre à l’échelle nationale, dont la mission est:

de venir en aide aux patients atteints du cancer de la vessie et à leurs équipes de soutien dans leurs épreuves quotidiennes avec la maladie;
d’accroître la sensibilisation auprès du grand public et de la communauté médicale à la cause du cancer de la vessie;
de financer la recherche pour le diagnostic et le traitement du cancer de la vessie afin de vaincre cette maladie.

Les symptômes de la maladie sont peu connus et, à moins d’avoir reçu un diagnostic de cancer de la vessie, les gens sont peu informés.

Cancer de la vessie Canada travaille dans le but de changer cet état de fait. Pour plus d’informations, visitez notre site Internet à www.cancerdelavessiecanada.org

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REMERCIEMENTS

Nous tenons aussi à remercier AstraZeneca, Merck et Roche, dont le généreux soutien financier a rendu la publication de ce guide possible.

Organisme de bienfaisance enregistré # BN 836126060RR0001

Révisé en juin 2023

Cancer de la vessie métastatique - guide pour les patients

QUELLES SONT LES CAUSES DU CANCER DE LA VESSIE?

QU’EST-CE QUE LE CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE?

STADIFICATION ET CLASSIFICATION DU CANCER DE LA VESSIE

STADIFICATION

CLASSIFICATION

IMPORTANT

SIGNES ET SYMPTÔMES DU CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE

QUEL EST LE TRAITEMENT DU CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE?

EFFETS SECONDAIRES DE LA CHIMIOTHÉRAPIE

LORSQUE LE TRAITEMENT INITIAL NE FONCTIONNE PAS

IMMUNOTHÉRAPIE POUR LE CANCER DE LA VESSIE

Effets secondaires de l’immunothérapie

RADIOTHÉRAPIE

Traitement des métastases osseuses

IMPORTANT

Immunothérapie et essais cliniques

SOINS PALLIATIFS

L’importance d’être orienté vers une équipe de soins palliatifs

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