par Rob Truscott
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Le BCG est l’acronyme d’un long nom dont certains d’entre nous ne font qu’en deviner la prononciation (Bacille de Calmette-Guérin). Pourtant, la plupart des gens ne savent pas qu’il fait partie de l’histoire médicale du Canada depuis des décennies et qu’un Canadien a été impliqué dans son utilisation comme traitement du cancer.
Dans ce balado, animé par Collin Whitehouse, le Dr Alexander Zlotta explique l’histoire unique et passionnante du BCG. Le Dr Zlotta est professeur au département de chirurgie et d’urologie de l’université de Toronto, directeur du service d’uro-oncologie du Mount Sinai, rédacteur en chef adjoint de Frontiers in Oncology et du Bladder Cancer journal, et membre du personnel de la division d’oncologie chirurgicale du Princess Margaret Cancer Center. Le Dr Zlotta est également accompagné par Jonathan Peterson, un patient atteint du cancer de la vessie non invasif sur le plan musculaire.
L’élaboration du BCG remonte à plus de 100 ans et a commencé par une infection dans le lait de vache. Les chercheurs ont découvert que la bactérie du BCG était similaire à la bactérie de la tuberculose présente chez l’homme. Après des recherches et des essais cliniques, le BCG est devenu un vaccin contre la tuberculose utilisé chez l’homme. La production du BCG est très difficile et était initialement cultivée dans une pâte fabriquée à partir de pommes de terre et d’autres produits spécifiques (dont la bile). En 2022, la microbiologie est désormais réalisée à l’aide de méthodes plus modernes. De nombreuses années d’études ont permis de constater que le BCG était non seulement efficace comme vaccin contre la tuberculose, mais qu’il possédait également des propriétés anticancéreuses, car il permet de reconstruire la réponse immunitaire chez l’homme, d’où le terme « immunothérapie ».
Sa riche histoire et son lien avec des décennies de recherche effectuée lors d’autopsies remontent aux années 1920 et 1930, lorsqu’on a remarqué que les personnes décédées de la tuberculose avaient été moins touchées par le cancer. Cela a conduit à mener des recherches dans les années 50 et 60, dans le cadre desquelles les chercheurs ont noté des similitudes au niveau de la réponse immunitaire de certaines cellules cancéreuses lorsque le BCG était administré à proximité.
Comme les tumeurs du cancer de la vessie ont une forte tendance à revenir, la conversation se poursuit sur la façon dont le BCG est désormais utilisé pour traiter le cancer de la vessie non invasif sur le plan musculaire. En instillant le BCG dans la vessie, la réponse du système immunitaire est déclenchée pour combattre l’élément tuberculeux du BCG, ce qui a le même effet que celui de déclencher un renforcement du système immunitaire afin de combattre les tumeurs du cancer de la vessie.
Le traitement au BCG présente de nombreux défis en termes de protocoles et de précautions, en plus des divers effets secondaires pour les patients. Jonathan explique comment les patients doivent changer de position lorsqu’ils sont allongés pour s’assurer que la solution de BCG recouvre toute la vessie. Jonathan décrit également la suite d’événements qu’implique une journée de traitement au BCG. Du trajet jusqu’au centre de traitement jusqu’à la fin de la journée, en passant par le moment où il peut enfin sortir de la pièce dans laquelle il était isolé après que le BCG présent dans son organisme a été entièrement dilué et qu’il ne présente plus un danger pour les autres membres de sa famille. Avec 18 traitements, Jonathan est actuellement au milieu de son programme de traitement complet.
En raison de la pénurie mondiale de BCG, le volume des doses a fait l’objet de nombreuses discussions au sein de la communauté médicale. Les oncologues doivent trier les patients pour mieux évaluer le meilleur schéma thérapeutique. De nombreux patients sont également confrontés aux effets secondaires des traitements par le BCG. Dans ce balado, le Dr Zlotta met en évidence les défis que présente l’immunothérapie par rapport à la chimiothérapie. Les répercussions à long terme et les effets secondaires du protocole complet de trois ans se sont révélés problématiques pour plusieurs patients, ce dont le Dr Zlotta parle en détail.
La majorité des effets secondaires ressentis par Jonathan sont en voie de guérison et il évoque les répercussions sur le plan mental qu’entraîne le fait de savoir ce qu’il va endurer au cours des nombreux traitements. Il est intéressant de noter que, lorsqu’il parle maintenant des résultats à long terme, Jonathan explique qu’il pense que le BCG, même si le traitement n’est pas agréable au moment où il est administré, est la meilleure option pour obtenir les meilleurs résultats.En guise de conclusion, le Dr Zlotta souligne les nombreux changements qu’a connus la communauté médicale dans le domaine du cancer au cours de ses 35 années de carrière, mais l’utilisation du BCG n’a pas changé et il continue d’être le traitement le plus largement recommandé pour le cancer de la vessie non invasif sur le plan musculaire.
Actuellement, 80 000 Canadiens sont atteints du cancer de la vessie et 12 500 autres recevront un diagnostic cette année. À Cancer de la vessie Canada, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour sensibiliser le plus de Canadiens possible à cette maladie dévastatrice — y compris cette série de balados que nous avons créée pour le mois de la sensibilisation au cancer de la vessie.
La mission de Cancer de la vessie Canada est simple : Soutenir les patients, accroître la sensibilisation et financer la recherche. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du cancer de la vessie et de notre organisme, rendez-vous sur notre site Internet à cancerdelavessiecanada.org. Veuillez-vous joindre à nous pour concrétiser notre vision – créer un monde où le cancer de la vessie ne sera plus qu’un mauvais souvenir
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