Nous sommes honorés de collaborer avec Jonathan pendant le Mois de la sensibilisation au cancer de la vessie pour partager le récit de son diagnostic de cancer de la vessie. Après des mois chargés des cystoscopies, d’interventions chirurgicales et, finalement, de traitements au BCG, Jonathan a eu l’idée de consigner les hauts et les bas de son parcours contre le cancer à travers son écriture et sa photographie afin que les patients et les autres personnes se trouvant dans sa vie puissent témoigner de ce qu’il vivait.
Le récit de Jonathan relate son expérience personnelle et peut ne pas refléter votre propre diagnostic et vos traitements. Comme toujours, rappelez-vous que les témoignages présentés sur le site de Jonathan, le blogue, le balado de Cancer de la vessie Canada ou ailleurs ne remplacent pas les conseils d’un professionnel de la santé ni un traitement. Le contenu du site de Jonathan représente le point de vue personnel de l’auteur et est fourni à titre d’information seulement. Consultez toujours votre médecin et ne vous fiez pas aux renseignements que vous trouvez sur Internet pour prendre des décisions concernant votre santé.
L’intervention chirurgicale marque un nouveau chapitre dans le parcours de Jonathan
Dans ce dernier volet de la série de Jonathan, l’homme raconte comment il est passé d’une blessure au pied qu’il s’est lui-même infligée de façon aléatoire à des caillots sanguins, puis à la possibilité d’être atteint du cancer de la vessie.
Comme la première cystoscopie avait révélé la présence d’une tumeur dans la vessie, les médecins ont dû procéder à une résection chirurgicale. La résection transurétrale de tumeur de la vessie (RTUTV) a pour but d’enlever la plus grande partie possible de la tumeur avant de commencer d’autres formes de traitement. Il est possible de procéder à d’autres RTUTV au fil du traitement afin d’éliminer toute tumeur additionnelle qui auraient pu se développer. Ces tumeurs sont identifiées à l’aide de cystoscopies, qui consistent à insérer un tube dans l’urètre et à utiliser une petite caméra pour voir l’intérieur de la vessie. Jonathan partage ici son expérience des cystoscopies.
Lors de sa première cystoscopie, Jonathan a éprouvé des difficultés avec les aiguilles et la perfusion. Le jour de sa résection, le personnel a eu beaucoup plus de facilité à lui poser la perfusion que les fois précédentes. Une fois la perfusion en place, Jonathan a marché dans la salle d’opération et a sauté sur la table. On l’a positionné et peu après, on lui a administré l’anesthésie qui allait l’endormir. En quelques minutes, il s’était endormi.

Lorsque Jonathan s’est réveillé, il a été stupéfait par l’intensité de la douleur. Les infirmières lui ont donné divers médicaments antidouleur, mais rien ne semblait fonctionner. Jonathan s’est résigné à faire face à la situation sans être soulagé. Il a également été surpris de découvrir qu’on avait inséré un cathéter, ce qui n’était pas prévu. Le médecin lui a expliqué qu’en raison de son âge et de son état de santé général, il était préférable de pratiquer une incision plus profonde que prévu. Cette incision plus profonde a entraîné un saignement plus important, ce qui explique la présence du cathéter. « Il semblerait que l’inconvénient d’être jeune et en bonne santé soit que la vessie ne supporte pas très bien d’être coupée et taillée », dit Jonathan.

Le médecin a confirmé qu’il soupçonnait une tumeur cancéreuse, mais a rappelé à Jonathan et à Mandy, sa femme, qu’il existait différents grades et qu’ils en sauraient bientôt plus. « Au moins, la tumeur a été enlevée et n’existe plus », ajoute Jonathan.
Jonathan est rentré chez lui plus tard dans la journée. Mandy l’a installé dans son lit et il a commencé à boire autant d’eau que possible afin de purifier son organisme. Il s’attendait à ce que la guérison de sa première résection chirurgicale soit lente et douloureuse.

À suivre : Jonathan reçoit ses résultats.
Si vous voyez du rouge, allez voir votre médecin
La détection précoce du cancer de la vessie est essentielle pour préserver la vessie et la qualité de vie des patients atteints de ce cancer. Le symptôme le plus courant du cancer de la vessie est la présence de sang dans l’urine, et malheureusement, ce symptôme n’est pas toujours pris au sérieux. Les patients ne consultent pas toujours un médecin, en particulier les femmes, qui pensent que ce sang pourrait être lié à leur cycle menstruel. Les autres symptômes du cancer de la vessie sont les suivants :
- Le besoin d’uriner souvent
- Un besoin intense d’uriner
- De la difficulté à uriner
- Une sensation de brûlure ou de douleur lors de la miction
- De la douleur au dos, au bassin ou à l’aine
Attendre et recevoir un diagnostic de cancer peut être une expérience extrêmement effrayante et peut mener à l’isolement. De nombreuses personnes nous disent à quel point elles se sentent seules pendant cette période, parce que les autres personnes autour d’elles ne peuvent pas avoir le même niveau de compréhension. Les services de soutien sont vraiment importants pendant cette période. C’est pourquoi CVC propose plusieurs services gratuits sur son site web, notamment un forum de discussion, un programme de soutien par les pairs (où les patients discutent seul à seul avec d’autres patients), des groupes de soutien en ligne, des webinaires éducatifs, des guides téléchargeables pour les patients, etc.
Tous ces services sont offerts gratuitement sur www.cancerdelavessiecanada.org.
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